Selon une étude réalisée , 75% des françaises déclarent perdre leur cheveux et 40% d’entre elles ont moins de 35 ans. Nous perdons tous entre 50 et 100 cheveux par jour. Il s’agit du cycle de vie normal du cheveu. Lorsque la chute devient plus visible, il s’agit alors d’une chute « anormale» due à différents facteurs : biologiques et/ou externes. Alors le cycle de vie du cheveu s’accélère et le cheveu tombe prématurément.
En effet, la perte des cheveux n’est pas seulement liée à l’âge, mais peut être liée à un événement tel que le stress, la grossesse, la perte de poids… Tous ces moments de vie peuvent engendrer des dérèglements, des carences, et avoir une incidence sur la croissance du cheveu et la bonne santé du cuir chevelu.
Des facteurs biologiques qui fragilise vos racines
Des facteurs biologiques tels que le stress, des perturbations hormonales liées à une grossesse, des carences alimentaires suite à un régime strict, mais aussi des facteurs environnementaux tels que la pollution affecte les cheveux et le cuir chevelu. Le bulbe capillaire est fragilisé et se détache progressivement du cuir chevelu, entraînant la chute.
Des facteurs externes qui rendent vos longueurs cassantes
Des facteurs externes comme l’utilisation d’outils chauffants de coiffage ou simplement l’action mécanique de brosse à cheveux fragilisent les longueurs. La sensibilisation des racines engendre également la pousse d’un cheveu moins fort, plus fin dès sa racine et donc plus fragile. Un cheveu qui pousse dans des conditions de carences sera dès sa croissance plus vulnérable.
Qu’est-ce que la chute ?
On distingue deux types de chute de cheveux. La chute causée par un détachement du cheveu à la racine et la chute liée à la casse du cheveu en longueur. Nous perdons tous au quotidien entre 50 et 100 cheveux. Il s’agit du cycle de vie normal du cheveu. Au-delà, nous parlons d’une chute « anormale ». Par ailleurs, si vous constatez une calvitie localisée ou une chute de cheveux plus généralisée, cela est également considéré comme une chute anormale.
Est-il normal de perdre ses cheveux quand on est jeune ?
Il n’est pas naturel de commencer à perdre anormalement ses cheveux avant 35 ans. Néanmoins, de nombreuses femmes sont aujourd’hui sujettes à une chute anormale de cheveux avant cet âge. Cela peut être dû à plusieurs facteurs tels que l’alopécie androgénique ou l’effluvium télogène. La chute de cheveux peut également être liée à la casse causée par l’utilisation d’outils chauffants ou autres agressions extérieures.
La chute de cheveux est-elle génétique ?
Il y a plusieurs types de chute de cheveux courantes chez les familles. L’alopécie androgénique, sans doute la plus courante et connue sous le nom de calvitie masculine, ou encore l’alopécie areata qui se caractérise par l’apparition de plaques sans cheveu.
La chute de cheveux est-elle saisonnière ?
La chute de cheveux n’est généralement pas due aux changements de saisons bien qu’il y ait quelques cas d’effluvium télogène avec les modifications de climat. La chute de cheveux est davantage liée à la diminution de la luminosité naturelle qui augmente les taux de dépression et de stress. A l’inverse, la chute de cheveux due à la casse peut être liée aux changements de saisons qui entraînent souvent une diminution de l’humidité dans l’environnement, une augmentation du chauffage en intérieur, un changement dans nos habitudes de coiffage en hiver ou la manière de nous habiller, les écharpes pouvant abîmer les longueurs par exemple.
Le stress peut-il provoquer une chute ?
L’effluvium télogène est un type de chute de cheveux qui se caractérise par une chute diffuse sur l’ensemble du cuir chevelu due à un stress physique tel qu’une maladie ou une opération chirurgicale, ou à un stress mental provoqué par un événement marquant. La chute de cheveux est généralement constatée 2 à 3 mois après l’événement stressant. Celle-ci est généralement temporaire mais peut devenir chronique dans le cas d’un stress chronique.
La grossesse affecte-t-elle notre densité capillaire ?
La grossesse est une très bonne période pour les cheveux. L’augmentation des hormones œstrogènes stoppe le processus habituel de chute et permet aux cheveux de rester plus longtemps dans le cuir chevelu et de pousser à un rythme plus rapide. Après la grossesse, le taux d’hormones œstrogènes redescend et entraîne donc une chute importante de cheveux. De la même manière que l’effluvium télogène, la chute de cheveux est constatée 2 à 3 mois après l’accouchement, lorsque les hormones œstrogènes sont totalement redescendues. C’est une chute de cheveux temporaire qui cesse quelques mois plus tard une fois que les hormones atteignent un taux normal.
Quel peut être l’impact d’un régime sur la chute ?
Comme pour toutes les parties du corps, une alimentation équilibrée est essentielle à la bonne santé des cheveux. Des études menées sur des individus suivant des régimes stricts et ayant perdu du poids rapidement ont montré que le risque de chute de cheveux était plus élevé dans cette situation. Il est donc recommandé d’avoir un régime alimentaire varié qui intègre une large gamme de nutriments tels que les protéines et les macronutriments.
Quel est le régime recommandé pour des cheveux en pleine santé ?
Il n’existe pas un unique « bon régime alimentaire ». L’un des régimes connus pour privilégier des aliments forts en apports nutritionnels est le régime méditerranéen. Ce dernier met en valeur les six groupes d’aliments à base de plantes tels que les céréales complètes, les noix, les graines, les légumes (haricots et légumineuses) et les fruits. Il est également caractérisé par une consommation d’huile d’olive extra-vierge, de produits laitiers fermentés, de poissons gras et d’une faible quantité de viandes. Beaucoup de ces macronutriments, dont notre corps a besoin, sont indispensables à la bonne santé des cheveux et réduisent le risque de chute de cheveux.
Quels sont les nutriments indispensables à consommer pour une belle chevelure ?
Le fer, le zinc, les vitamine B, C et D sont des nutriments indispensables pour avoir des cheveux en pleine santé. Une partie de la vitamine D est produite par notre propre corps. La consommation de certaines plantes, de poissons gras et d’huile de foie de morue permet également un apport en vitamine D.
Être végan ou végétarienne présente-t-il un risque pour mes cheveux ?
Les personnes végan ou végétariennes peuvent être sujettes à un manque de fer car les légumes riches en fer ne sont pas correctement absorbés par le corps. Il est donc très important d’ajouter une source de vitamine C lorsque vous consommez des légumes, des céréales complètes ou encore des épinards. Les aliments riches en vitamine C sont les agrumes, les tomates et les poivrons. Ajoutez-les à vos lentilles, cela permettra à votre corps d’absorber le fer nécessaire. Le fait d’être végan induit une large carence alimentaire en zinc que l’on trouve dans les fruits de mer, le lait fermenté, la viande, etc. Or nous savons aujourd’hui que les graines fermentées, présentes dans le pain au levain par exemple, peuvent augmenter la capacité du corps à absorber le zinc. De la même manière, les légumes peuvent également permettre l’apport en zinc.
Mes cheveux peuvent-il souffrir d’un apport trop élevé en vitamine ?
Consommés en grande quantité, la vitamine A, E et le sélénium peuvent être à l’origine d’une perte anormale de cheveux chez certains individus. Il est donc recommandé de privilégier des nutriments naturels, ces derniers étant présent en juste dose dans chaque aliment.
Les aliments riches en collagène sont-ils bons pour ma chevelure ?
Nos cheveux sont principalement constitués de protéines. Le collagène est une protéine mais notre corps ne peut pas faire la différence entre une protéine venant de noix, de lentilles ou d’un steak et des aliments à base de collagène. Lors de la digestion, le collagène se décompose en acides aminés qui favorisent la pousse de nos cheveux. Notre corps ne fait donc pas de différence entre le collagène, dont le coût peut être supérieur, et des aliments contenant des protéines.
Est-ce normal de retrouver des cheveux dans ma brosse ?
C’est tout à fait normal de perdre ses cheveux en les brossant, cela constitue le renouvellement naturel de la chevelure. Vous pouvez ensuite avoir des cheveux cassants en raison d’une période stressante ou de l’utilisation excessive d’outils chauffants tels que le sèche-cheveux, les plaques ou les fers à friser.
Dois-je arrêter de m’attacher les cheveux ?
Le fait de s’attacher les cheveux ne provoque pas une chute supplémentaire mais peut être à l’origine de casse en longueur. Il faut vraiment éviter les élastiques en plastique qui ont tendance à trop tirer sur le cheveu.
Quelle routine capillaire ?
L’important est de faire le bon diagnostic pour pouvoir utiliser des produits adaptés à votre cuir chevelu et à vos cheveux. Chaque jour, il est conseillé de rétablir la microcirculation en massant votre cuir chevelu. Commencez le massage en bas de la nuque avec la pointe des doigts et les mains écartées en remontant de façon circulaire vers le haut de la tête.
Comment dois-je sécher mes cheveux ?
Le sèche-cheveux peut assécher la fibre et la fragiliser de façon à la rendre plus cassante. Il faut donc l’utiliser d’une façon douce avec une ventilation faible. Juste avant le séchage, il est conseillé d’appliquer une protection pour le cheveu afin de créer une barrière contre la température du sèche-cheveux. Frictionner vos cheveux avec une serviette non adaptée et d’une façon intense peut également rendre vos cheveux plus cassants et abîmer la fibre en longueur. Le bon geste pour essorer sa chevelure consiste à tapoter tout au long de la fibre délicatement à l’aide d’une serviette.